En relation avec le texte.

Quelle meilleure allusion à la grasse matinée qu’un corps enfoui sous les draps, la tête calée contre un coussin rebondi ? Vallotton illustre à merveille le dialogue un brin bougon qui ouvre la scène 1 de la pièce (p. 9):

« – (Juliette) Émile !... Tu ne te lèves pas ? Il est dix heures.

– (Émile, de la chambre, d’une voix endormie.) C’est dimanche.

– (Juliette) Tu sais qu’il va faire une journée superbe ?

– (Émile, dans un grognement.) Laisse-moi... Je suis bien. »

Vallotton renforce la nature entêtée de l’échange en faisant buter le personnage d’Émile contre la tête de lit, un aplat noir qui occupe le coin inférieur droit du bandeau. Qu’il ait choisi de mettre en exergue, en guise d’unique illustration de la pièce, un être pris dans des draps est d’autant plus pertinent que la comédie porte ici sur les coucheries et adultères des personnages.

Notons que l’illustration de couverture est reprise en page de titre de l’ouvrage.

Monogrammé en bas à droite

Non cité

Non cité