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Illustrations de périodique

No catalogue 013001

Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)

Droits : Réservés


Au Bal de l'Opéra


Titre

Au Bal de l'Opéra

Légende

– «Mais laisse-le donc Émile!... Puisqu'il m'a pris pour la femme d'un de ses amis.

Sujet
____

Parution dans
Numéro
Date
1894 (21 Janvier)
Page
p. 5
Emplacement
Corps du périodique
Relation illustration-texte

Autonome


Commentaire

Le Bal de l’Opéra est le plus célèbre des bals masqués du Carnaval de Paris. Des affiches de Jules Chéret, intituléesThéâtre de l’Opéra. Carnaval 1894, informent de la tenue de trois bals masqués cette année-là : le 6 janvier, le 20 janvier et le 3 février.

La légende du dessin traite de manière humoristique le thème de l’adultère, récurrent dans les pages du journal. Dans l’article du 14 janvier 1894 consacré à ce bal, Le Courrier français évoque des « […] scènes de véritable sauvagerie qui se sont produites dans le couloir qui mène à la salle. Là stationnait une foule de brutes, vrais fauves en rut qu’il eût fallu empoigner au collet séance tenante et jeter dans une voiture cellulaire. Les malheureuses femmes isolées de leur cavalier, qui se hasardaient à passer là, celles qui arrivaient seules pour se rendre à la salle étaient assaillies, déchirées, odieusement maltraitées par l’imbécile fureur érotique de ces malandrins. Nous avons entendu des cris déchirants ; nous avons vu des femmes évanouies de terreur et de dégoût. Un jour ou l’autre, puisque la police est impuissante à empêcher ces abominations, il se trouvera un homme qui, voyant sa femme ou sa maîtresse en pareille situation, n’hésitera pas à jouer du revolver. » (p. 6).

Dans le Livre de raison de Vallotton, trois entrées seulement séparent « Bal de I’opéra. dessin » de « Bal de I’opéra. foyer. peinture » (Félix Vallotton, Bal de l’Opéra, foyer, 1894, huile sur carton, 52,5 x 33 cm, collection particulière, [Ducrey, 2005, no 159]). Le même foyer est également représenté la même année dans la xylographie L’Étranger (Vallotton et Goerg, 1972, no 137). Au vu de ces différentes représentations, il est fort probable que Vallotton se soit rendu au Bal de l’Opéra en 1894, bien qu’il n’y en ait aucune trace dans sa correspondance (à la différence de 1895).

Le monogramme de Vallotton, visible sur le dessin original (fig. A), a été supprimé à l’impression.

Katia Poletti


Format
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Composition
Flottante
Couleur
Noir et blanc
Technique de reproduction
Dessin reproduit par procédé photomécanique
Gravure/photogravure

non spécifié

Signature

Non monogrammé

Autre·s mention·s sur l’illustration
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Autre·s mention·s en marge de l’illustration

Dessin de F. Vallotton

Autre·s mention·s dans la publication
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Remarques
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Image de comparaison

A. Félix Vallotton, dessin définitif pour Le Bal de l'Opéra, 1894, encre de Chine et crayon de couleur sur papier, 34 x 25 cm, Collection particulière

Crédit photographique : © SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)

Droits : ____


Livre de raison

1894LRZ173

«Bal de I’opéra. dessin»

Livre de comptes

1894

«bal de l’Opéra, dessin p. le Courrier Français 75»

Honoraires
<p>75</p> Francs

Bibliographie

St-James, 1979, no 4

Morel, 2001, p. 200

Morel, 2002, p. 66


Reprise·s




Liens
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Fiche liée
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