No catalogue 030008
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
En relation avec le texte d'Alphonse Daudet, « Un Raté littéraire au XVIIIe siècle », pp. 25-27.
L’effigie d’Alphonse Daudet (1840-1897) paraît en cul-de-lampe du texte de l’écrivain intitulé « Un Raté littéraire au XVIIIe siècle », publié dans le numéro de juin 1895 de la Revue franco-américaine. Comme dans le cas du portrait de Georges Clemenceau, prévu pour le même numéro mais non paru, Vallotton travaille vraisemblablement d’après une photographie pour représenter l’homme de lettres.
Selon la légende du portrait photographique au domicile de Daudet, placé en ouverture du texte et qui le montre quelque peu affaibli dans un fauteuil, « […] le créateur de ‹ Tartarain ›, l’auteur de ‹ Sapho ›, des ‹ Rois en exil ›, du ‹ Nabab ›, et de tant de romans connus dans le monde entier ; admirable peintre de sentiments et de gestes, vient de montrer dans la ‹ Petite paroisse ›, publiée cet hiver, qu’il n’avait, malgré la maladie, rien perdu de sa jeunesse de pensée et de sa vivacité de style. »
Il s’agit du deuxième des trois portraits de Daudet par Vallotton, après une lithographie charge réalisée en 1892 pour la série Immortels passés, présents ou futurs (Vallotton et Goerg, 1972, no 27) et avant le dessin paru dans La Revue blanche le 1er janvier 1898.
Vallotton s’est servi de la même source iconographique pour les trois portraits : une photographie d’Eugène Pirou, diffusée notamment via une eau-forte d’Augustin Mongin parue en frontispice d’un volume des Œuvres complètes de Daudet publiées en 1899 chez Houssiaux.
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