No catalogue 030044
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
La Femme aux rats et la critique
La Femme aux rats et la critique
En relation avec le texte de Jean Ajalbert, « La Femme aux rats et la critique », pp. 49-53.
Deux rats noirs se partagent une miette sur le rebord d’un buffet – ainsi se clôt, sur un dessin de Vallotton, la chronique de Jean Ajalbert (1863-1947), auteur d’une critique de la pièce Petit Eyolf du dramaturge norvégien Henrik Ibsen (1828-1906). Ajalbert dénonce à la fois le premier acte de la pièce, celui intitulé « La Femme-aux-Rats », et la réception critique dithyrambique dont il a fait l’objet. Car le sujet a été emprunté aux sources populaires, lesquelles ont notamment inspiré le poète britannique Robert Browning (1812-1889) dans son récit The Pied Piper of Hamelin illustré par l’écrivaine et illustratrice britannique Kate Greenaway (1846-1901), faits qui ont été largement ignorés de la critique parisienne que blâme précisément Ajalbert.
Cette dualité de l’estocade portée par Ajalbert n’aura pas échappé à Vallotton, qui ne représente donc pas l’action de la pièce, mais bien deux rongeurs qui s’affairent autour d’une même mie.
Le cul-de-lampe pour « La Femme aux rats » est exemplaire des dix-huit illustrations de type narratif que Vallotton livre à la Revue franco-américaine (à ce propos, voir ici).
Non monogrammé
A. Félix Vallotton, dessin définitif pour La Femme aux rats et la critique, 1895, encre de Chine sur papier, 11 x 13 cm, localisation actuelle inconnue
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