En relation avec Edmond Pilon, «L'Hercule de carrefour», pp. 165–171.

Le texte d’Edmond Pilon (1874-1945) fait référence au dessin de Vallotton dans les passages suivants : « Sur la place spacieuse, aux ormes plantés en quinconce, l’homme de la Force parade […] / Un silence s’impose. Les gamins de Paris admirent l’athlète puissant, grandi dans les glèbes fortes. Jamais la Ville ne produisit de tels colosses. […] Sa joie est de défier les spectateurs. Un petit militaire s’épuise-t-il quelquefois à soulever les poids de fer ou les sphères de fonte, il sourit béatement, avec une extase qui lui fend les lèvres et trahit son orgueil. Avec lenteur il marche vers le tapis, se courbe sur une cuisse, enlève la masse pesante entre deux doigts et, sans broncher, l’élève à hauteur de son front. […] Les bonnes, les soldats, les gamins hilares, les commerçants curieux, les gens de la plèbe se ruent avec ivresse autour de l’espace limité d’une corde. » (pp. 167, 169, 170).

Sur le même thème, Vallotton a fourni les dessins Les Hercules au Courrier français le 25 février 1894 et Les Lutteurs au Rire le 9 novembre 1895.

Monogrammé en bas à droite

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Abélès, 1999, p. 317.