En relation avec Ernest La Jeunesse, «Les Manifestants», pp. 221–229.

Le texte d’Ernest La Jeunesse (1874-1917) fait référence au dessin de Vallotton dans les passages suivants : « Les manifestants, d’âme homérique, procédèrent à leur dénombrement : vingt-sept ! Ils savaient pouvoir compter l’un sur l’autre : ils ne se connaissaient pas. […] Protester contre la toute-puissance de l’argent, contre l’ignominie diverse du capital, affirmer leur dignité de Français, de lettrés, de chrétiens, de gentilshommes, navrer l’ennemi d’une inquiétude et de la terreur sainte, ce n’était qu’un jeu pour eux, mais un jeu qu’il leur fallait jouer bellement, grandement, – et ils avaient vu Coquelin dans Du Guesclin et dans Thermidor. Les cris venaient tout seuls, ils vibraient déjà et leur rythme les charmait, leur énergie les soulevait, mystique, vers tous les ciels et tous les cieux, vers les anges, Jeanne d’Arc et Aristogeiton qui les aimaient et leur souriaient. […] Un gros monsieur qui menait sa grosse dame aux phantasmes mortels de Manette Solomon s’était figé au bord du trottoir […] » (pp. 223, 224, 226).

Monogrammé en bas à droite

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