No catalogue 046009
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
En relation avec le texte du deuxième chapitre, pp. 9-11.
Alors que la vignette en tête de chapitre nous montre un jeune taureau impétueux, l’ornement placé à la fin du chapitre donne à voir la tête d’un taureau, les yeux sagement baissés.
L’illustration renvoie au passage du roman dans lequel Ewald Brock est à la maison, sous la surveillance de ses parents parce qu’il s’est davantage consacré aux joies de la vie estudiantine qu’à l’étude de la médecine. Brock comprend vite qu’il doit jouer la comédie s’il veut regagner la liberté à laquelle il a goûté. Voici le passage, traduit en français, qui correspond au motif dessiné : « Il se donnait la peine de se comporter correctement ; il portait un long veston et un petit chapeau noirs, des cols discrets, une minable petite cravate, les cheveux coiffés avec la raie sur le côté droit, il baissait sagement les yeux et veillait à tenir sa langue. Il ne buvait pas trop d’alcool et évitait les lieux douteux. Ainsi, il se montrait avec un visage sérieux à l’écoute de toutes les remontrances, s’est acheté beaucoup de livres de médecine et un microscope, et s’est même rendu une fois à l’église pour y écouter un concert. En bref, il se tenait si sage que ses bons parents ne voyaient aucun risque à le laisser partir à Wurtzbourg, ville dans laquelle avait étudié Brock senior. » (« Also benahm er sich nach Kräften wohlanständig, trug einen langen schwarzen Rock, ein kleines schwarzes Hütchen, bescheidene Klappkragen, ein dünnes kümmerliches Schlipslein, hatte sein Haupthaar rechts gescheitelt, seine Augen bescheidentlich gesenkt und seine Zunge in gutem Zaume. Trank auch nicht zuviel Berauschendes und mied bedenkliche Lokale. Dafür zeigte er sich ernsten Antlitzes allen Ermahnungen recht zugänglich, kaufte sich viele medizinische Bücher und ein Mikroskop, ging sogar einmal in ein Kirchenkonzert. Kurz, er benahm sich so brav, dass es den guten Eltern kein Wagnis schien, ihn aus der häuslichen Hut nach Würzburg zu entlassen, wo auch Brock Senior einsten studiert hatte. »).
Le dessin est repris en cul-de-lampe à la fin du chapitre onze, dans lequel Ewald Brock fait un effort pour répondre aux attentes de sa bien-aimée (p. 70).
Non cité
Voir fiches liées