No catalogue 046023
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
En relation avec le texte du neuvième chapitre, pp. 49-55.
Lors des représentations privées pour son amant, Ewald Brock, Mathilde Holunder ne présente pas seulement divers numéros acrobatiques, mais exécute aussi une danse faite de mouvements ondoyants, rappelant ceux d’un papillon, inspirés de la danseuse et chorégraphe Loïe Fuller (1862-1928) ainsi que du French Cancan.
L’illustration de Vallotton renvoie à cette scène dansée, décrite dans ce chapitre : « Les bras ailés se meuvent en une légère danse, en des vagues de soie bleue qui s’inscrivent dans l’air rouge, – oh innocent papillon ! Wouuuh – wouuuh il flotte, timide, pudique. Il reste immobile dans le frémissement. Il dresse et abaisse ses ailes scinitillantes comme s’il attendait. Il se tourne et retourne dans sa beauté ondoyante. Il grandit maintenant, bien au-delà de lui-même. Il est désormais aussi grand qu’un soleil bleu ailé. » (« Der leise Armflügeltanz mit den blauen Seidenwellen weht durch die rote Luft, – ach du unschuldiger Schmetterling! Bisch – bisch flattert er rundum, scheu, keusch. Steht im Beben still. Hebt und senkt die Schillerflügel, als warte er. Dreht sich in seiner wellenden Schönheit. Jetzt wächst er über sich hinaus. Jetzt ist er gross wie eine blaue Flügelsonne. »).
Non cité
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