Revue hebdomadaire fondée par Émile Planat, dit Marcelin (1827-1887), caricaturiste, illustrateur et lithographe français. Numéro spécimen publié par Marcelin en 1862.

La Vie parisienne est un hebdomadaire fondé par le caricaturiste, illustrateur et lithographe français Émile Planat, dit Marcelin (1827-1887). Revue « de textes souvent galants et de gravures souvent grivoises » (Sadoun-Édouard, 2012, paragraphe 2), elle paraîtra sans discontinuer entre 1863 et 1970, connaissant quelques remaniements au cours de plus de cent ans d’existence. Marcelin en signe à ses débuts l’essentiel des illustrations et lettres dessinées, puis l’ouvre à d’autres artistes et illustrateurs comme Fernand Fau, Henry Gerbault, Albert Robida ou encore Félicien Rops. Son programme éditorial est compris dans le sous-titre : « Mœurs élégantes, Choses du jour, Fantaisies, Voyages, Théâtres, Musique, Modes ». Le Tout-Paris des plaisirs est à la fête, celui des mondanités et des divertissements dont l’épicentre est la scène de théâtre. De ses pages émerge un genre nouveau, la nouvelle dialoguée (Sadoun-Édouard, 2012, paragraphe 10), et la critique se fait volontiers en images, d’où l’invitation faite à Vallotton en 1897. Formidable précipité des extravagances de la capitale, la revue inspirera l’opéra-bouffe du même nom de Jacques Offenbach en 1866, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy.

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Fegdal, 1931, p. 28

Clara Sadoun-Édouard, « La Vie parisienne ou la mise en scène de la mondanité », in : O. Bara et M.-È. Thérenty (dir.), Presse et scène au 19 e siècle, www.medias19.org/index.php?id=5052, 5 juillet 2012 (consulté le 3 juin 2022)

Jean-Claude Yon, « La critique au crayon : l’exemple de La Vie parisienne (1865-1867) », in : Marianne Bury et Hélène Laplace-Claverie (dir.), Le Miel et le Fiel, la critique théâtrale en France au XIXe siècle, Paris, Presses de l’université Paris-Sorbonne, 2008, p. 69-86