No catalogue 051075
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : François Doury)
Droits : Réservés
Sans titre [Moi qui n'ai jamais menti !]
Sans titre [Moi qui n'ai jamais menti !]
– Moi qui n'ai jamais menti ! (Écho de Paris.
Jules Quesnay de Beaurepaire
Autonome
Pour la lecture de ce dessin, nous renvoyons à l’analyse d’Ashley St-James dans son ouvrage Vallotton dessinateur de presse : « Jules Quesnay de Beaurepaire (1837-1923) [est] l’un des avocats généraux de la Cour de cassation. Il a démissionné en janvier 1899 pour protester contre l’attitude de ses collègues, qu’il juge trop favorables à Dreyfus. Il est devenu l’un des rédacteurs principaux de L’Écho de Paris où il mène une campagne éloquente contre les républicains. ‹ M. Loubet et le Panama. Je me bornerai à raconter quelles furent mes relations avec lui dans l’affaire de Panama. Je suis témoin. Je jure devant Dieu et les hommes de dire la vérité. Écoutez donc un homme qui n’a jamais menti. › (L’Écho de Paris, 19 février 1899.) » (St-James, 1979, no 64).
Vallotton reprend ainsi, dans la légende de son dessin, les propos de Jules Quesnay de Beaurepaire parus à la une du quotidien antidreyfusard L’Écho de Paris le lendemain de l’élection d’Émile Loubet à la présidence de la République. La source iconographique de ce dessin est un portrait photographique du magistrat (fig. A). Comme ce dernier vient de démissionner, Vallotton le représente en tenue de ville et non pas revêtu de la robe de président de chambre à la Cour de cassation.
Cette couverture fait partie d’une série de sept couvertures consécutives qui représentent un personnage contemporain en pied (sur ce point, voir ici).
Monogrammé en bas à droite
Dessin de Félix Vallotton
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St-James, 1979, no 64