La littérature consacrée à Jules Renard indique parfois janvier, parfois février 1898

Avec Le Plaisir de rompre, Jules Renard signe une comédie en un acte dont les protagonistes, Maurice et Blanche, portent les mêmes prénoms que ceux de La Maîtresse. Anciens amants, ils sont sur le point de se marier chacun de son côté. Avant leur noce respective, Maurice fait une ultime visite à Blanche.

Le 25 octobre 1897, Jules Renard sollicite le concours de Vallotton pour l’illustration de son ouvrage à paraître : « Est-ce que cela ne vous ennuierait pas de me faire quelque chose pour le Plaisir de Rompre, un encadrement pour la couverture et un ou deux culs-de-lampe pour l’intérieur. Si oui, voulez-vous venir en causer quelque matin ? Ollendorff m’a dit de m’entendre avec vous. » (Documents, vol. I, lettre 108, p. 168). Le 7 décembre, il s’inquiète de n’avoir pas de nouvelles : « Je suis un peu étonné. Je quitte Valdagne [directeur littéraire chez l’éditeur Ollendorff] qui me dit qu’il ne vous a pas encore vu. Avez-vous changé d’avis ? ou n’avez-vous pas eu le temps de vous occuper de Plaisir de Rompre. Voulez-vous m’adresser un petit mot ? » (Documents, vol. I, lettre 111, p. 171).

En fin de compte, l’ouvrage paraît chez Ollendorff en janvier ou février 1898, illustré de trois dessins de Vallotton : un encadrement pour la couverture et deux vignettes animalières.

Tirage courant sur papier d'édition : nombre d'exemplaires inconnu

Prix de vente : 2 francs

Reliure : brochée

Tirage de tête : 20 exemplaires sur papier de Hollande

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