No catalogue 078005
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
A Foot-Bridge
A Foot-Bridge
En relation avec un passage de l'article de J[ean] S[chopfer], «In the Crowd at the Paris Exposition. With Woodcuts drawn and engraved by F. Vallotton», The Century Illustrated Monthly Magazine (New York), vol. LXI, no1, novembre 1900, p. 159.
Conformément à la source, autrement dit l’article publié dans The Century Illustrated Monthly Magazine, le titre français correct de cette xylographie, issue de la série L’Exposition universelle, est La Passerelle (voir ici). Le titre Le Trottoir roulant, donné par Louis Godefroy en 1932 (Godefroy, 1932, no 208) et repris en 1972 dans le catalogue raisonné de l’œuvre gravé de Vallotton (Vallotton et Goerg, 1972, no 203, p. 226), en dépit de l’annotation « la passerelle le soir » faite par l’artiste sur le dessin préparatoire (fig. A), n’est ainsi pas attribuable à ce dernier.
Le trottoir roulant ou « La rue de l’avenir » comportait une balustrade semblable à celle représentée par Vallotton. Il circulait sur un viaduc situé à sept mètres au-dessus du sol et parcourait une boucle de trois kilomètres et demi autour du site de l’exposition, ponctuée de neuf stations. D’autres balustrades encadraient de la même manière certaines passerelles. Et c’est bien de « passerelle » dont il est question dans la note de Vallotton sur le dessin préparatoire, tout comme dans le texte de Jean Schopfer. Les passerelles n’y sont pas décrites comme des attractions, mais comme des constructions fonctionnelles érigées pour éviter que la circulation ne soit interrompue : « The day the Exposition opened it was discovered that foot-bridges would play an important role and that one could not see the different parts of the show without much climbing up and down. One may enter the Exposition from any side without taking a train or an omnibus; but as it spreads over several quarters of Paris, it has been necessary to leave free the streets and avenues through which it cuts, lest the circulation of the city should be interrupted. For this reason characteristic foot-bridges (passerelles) have been built, which rise eighteen feet above the avenues. The crowd grumbles at this additional fatigue; but the stream of humanity flows unceasingly from morning until far into the night [l’autrice souligne], and on Sundays a police service is necessary to regulate this sort of travel. » (p. 159).
Il n’est toutefois pas exclu que Vallotton ait représenté le trottoir roulant (la foule semble être immobile) en pensant montrer une passerelle.
non spécifié
Monogrammé en bas à droite
With Woodcuts drawn and engraved by F. Vallotton [sous-titre de l'article]
Titre français : La Passerelle
A. Félix Vallotton, dessin préparatoire pour La Passerelle, 1900, mine de plomb et encre de Chine sur papier, 20,3 x 26,3 cm, localisation actuelle inconnue, reproduit in Vallotton & Goerg, 1972, p. 226
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J[ean] S[chopfer], «In the Crowd at the Paris Exposition. With Woodcuts drawn and engraved by F. Vallotton», The Century Illustrated Monthly Magazine (New York), vol. LXI, no1, novembre 1900, pp. 155-160.
Godefroy, 1932, no 208 et nos 202–207
Vallotton et Goerg, 1972, no 203, p. 226 et nos 240–245, p. 270
Morel, 2002, p. 60
Poletti, 2019, pp. 44–47