No catalogue 090007
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
En relation avec le texte éponyme, pp. 19–27.
Chaque soir, Poil de Carotte veille à faire pipi au dehors avant de se coucher. Or un jour de pluie, alors qu’il a renoncé à sortir, une envie le presse une fois seul dans sa chambre. Se disant qu’une petite quantité sèchera vite, il se soulage dans ses draps et s’endort. Mais un mal de ventre et un besoin irrépressible le réveillent. Il tente vainement de résister. Le lendemain matin, sa mère découvre ses selles dans la cheminée. Poil de Carotte se défend en affirmant qu’il n’y avait pas de pot dans sa chambre. Mis en défaut par celui que sa mère vient d’y placer à son insu, il est livré à l’opprobre de la famille et des voisin·e·s venu·e·s assister à la scène.
L’histoire est divisée en trois parties. Le passage illustré par Vallotton se situe dans la deuxième : « Bientôt une douleur suprême met Poil de Carotte en danse. Il se cogne au mur et rebondit. Il se cogne au fer du lit. Il se cogne à la chaise, il se cogne à la cheminée, dont il lève violemment le tablier et il s’abat entre les chenets, tordu, vaincu, heureux d’un bonheur absolu. » (p. 24).
Le titre fait partie intégrante de l'illustration
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Guichard, 1936, p. 83