No catalogue 090016
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
En relation avec le texte éponyme, pp. 67–70.
Comme tous les dimanches, Ernestine s’occupe de coiffer ses frères pour la messe. Félix la menace de représailles si elle persiste à vouloir lui appliquer de la pommade. Quand il réalise qu’elle l’a fait à son insu, il se verse un pot d’eau sur la tête et est tout trempé. Poil de Carotte, lui, préfère laisser croire qu’il aime la pommade, contre l’avis de ses cheveux, qui ne tardent pas à se redresser.
Le dessin de Vallotton illustre la fin du récit : « Mais Tandis que Poil de Carotte se résigne d’un cœur habitué, ses cheveux le vengent à son insu. / Couchés de force, quelque temps, sous la pommade, ils font les morts ; puis ils se dégourdissent, et par une invisible poussée, bossellent leur léger moule luisant, le fendillent, le crèvent. / On dirait un chaume qui dégèle. / Et bientôt la première mèche se dresse en l’air, droite, libre. » (pp. 69-70).
Le titre fait partie intégrante de l'illustration
Voir fiches liées
Voir fiches liées
Guichard, 1936, p. 77