En relation avec le texte éponyme, pp. 107–111.

Comme tous les dimanches, un aveugle vient quémander quelques sous. Madame Lepic le reçoit sans aménité. L’homme s’assied près du poêle et se met à parler politique, puis raconte comment il a perdu la vue. Avec la chaleur, la neige commence à fondre sur ses sabots et ses vêtements. Assis par terre, Poil de Carotte se réjouit de pouvoir jouer avec l’eau quand elle coulera jusqu’à lui. Mais Madame Lepic reconduit brutalement l’aveugle à la porte.

Le dessin de Vallotton illustre les deux passages suivants : « Poil de Carotte s’amuse. Accroupi dans son coin, il regarde les sabots de l’aveugle : ils fondent, et, tout autour, des rigoles se dessinent déjà. [...] / D’un ongle, Poil de Carotte gratte le sol, fait signe à l’eau sale de couler vers lui, indique des crevasses profondes. » (p. 108). D’autre part : « Au moyen d’adroites tromperies, elle le déplace encore, lui remet ses sabots et le guide du côté de la porte. / Puis elle le pince légèrement, afin de se venger un peu ; elle le pousse dans la rue, [...]. » (p. 110).

Le titre fait partie intégrante de l'illustration

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Guichard, 1936, p. 84