En relation avec le texte éponyme, pp. 177–182.

Poil de Carotte a entendu dire que la viande de chat était idéale pour attraper des écrevisses. Il accueille un vieux chat malade dans sa cachette, le cajole, lui donne du lait, puis prend sa carabine et lui tire une balle entre les deux yeux. Le chat survit dans un bain de sang, avec une moitié de tête et un seul œil. Poil de Carotte lutte pour l’achever jusqu’à s’épuiser et finit par s’écrouler sur lui. Sa famille et quelques amis le regardent dormir. Il se rêve au bord d’un ruisseau d’où sortent d’énormes écrevisses qui le menacent de leurs pinces.

Le récit est divisé en deux parties. Le dessin de Vallotton illustre un passage de la première : « La détonation étourdit Poil de Carotte. Il croit que le toiton même a sauté, et quand le nuage se dissipe, il voit, à ses pieds, le chat qui le regarde d’un œil. Une moitié de tête est emportée, et le sang coule dans la tasse de lait. » (p. 178).

Le titre fait partie intégrante de l'illustration

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