En relation avec le texte éponyme, pp. 249–261.

Madame Lepic demande à Poil de Carotte s’il lui manque quelque chose. Il répond d’abord non, puis oui, puis à nouveau non. Sachant qu’il a perdu une pièce de monnaie, sa mère, agacée, lui dit d’arrêter de mentir. Il lui avoue avoir égaré une pièce reçue de son parrain. Fâchée, Madame Lepic lui intime de se débrouiller pour la retrouver ou pour la remplacer, quitte à la fabriquer lui-même. Poil de Carotte fait semblant de chercher sa pièce dans le jardin puis il rentre et découvre un tiroir plein de monnaies, laissé ouvert par sa mère qui est sortie. Il en vole une dont il dit à Madame Lepic l’avoir trouvée sous le poirier du jardin. Elle-même en a trouvé une dans la poche d’un de ses pantalons, aussi se demandent-ils d’où provient la pièce cachée sous le poirier. Pensant qu’elle a pu perdre une de ses propres pièces, Madame Lepic part vérifier le tiroir. Poil de Carotte lui barre le chemin et présente sa joue. Elle le traite de menteur et le gifle.

Le récit « La Pièce d’argent » est divisé en trois parties. Le dessin de Vallotton illustre un passage situé dans la deuxième : « Elle vient de sortir et elle a laissé ouvert le tiroir de sa table d’ouvrage. [...] Avec cette présence d’esprit qui ne l’abandonne que dans les grandes occasions, Poil de Carotte, résolu, allonge le bras, vole une pièce et se sauve. » (p. 255).

Le titre fait partie intégrante de l'illustration

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Guichard, 1936, p. 77