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Illustrations de livre

No catalogue 114002

Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)

Droits : Réservés


Hubertin, raide dans sa blouse noire


Titre

Hubertin, raide dans sa blouse noire

Sujet
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Spécifications liées au titre
Titre du texte en relation

Parution dans
Date
1930 (1 Février)
Page
p. 25
Emplacement
Corps du livre hors-texte
Relation illustration-texte

En relation avec le roman de Félix Vallotton, La Vie meurtrière, chapitre I


Commentaire

Cette image est la deuxième des sept illustrations que Vallotton a dessinées pour son roman La Vie meurtrière (voir le résumé ici). Hubertin, le graveur de lettres voisin de la famille Verdier, gît sur le sol de son atelier, mortellement blessé par le burin planté dans l’os de son pouce gauche. Voulant le surprendre par jeu, Jacques Verdier enfant a involontairement provoqué le geste fatal.

L’illustration se réfère au passage du texte suivant : « Je résolus de le surprendre, et, retenant mon souffle, j’entrai sur la pointe des pieds. Lui, tout à sa tâche, ne voyait rien ; il sifflotait du bout des lèvres, en s’interrompant parfois aux endroits difficiles. / En trois pas, je fus à portée. / Alors, brusquement, de toute la violence de mes poumons, je lui criai dans l’oreille : / - Le facteur !... / Et comme je m’étais un peu reculé pour jouir de l’effet, je le vis se dresser tout debout, cependant que de sa gorge s’échappait un cri terrible ; puis il se retourna. / J’entrevis une seconde la boule de ses yeux désorbités et les traits tordus de sa face ; de ses deux mains il battit l’air, et s’écroula sur le plancher. / Je demeurai pétrifié, tandis qu’à ma lèvre le rire prévu se changeait en grimace d’épouvante, puis j’osai regarder et je compris. / Dans son pouce gauche, sous l’ongle, le burin disparaissait à demi, fiché dans l’os. / À mon tour je criai, mais je crois bien que la voix ne sortit pas, ensuite je me précipitai dehors, appelant au secours ; on vint de toutes parts. Hubertin, raide dans sa blouse noire, ne bronchait pas ; il avait la peau couleur de cire, les yeux grands ouverts, avec, aux lèvres, un imperceptible tremblement. » (pp. 23-24).

Texte et illustration sont d’abord parus le 15 janvier 1927 dans le Mercure de France (voir ici).

Katia Poletti

Catégories
Mots-clés

Format
Pleine page
Composition
Circonscrite dans un rectangle
Couleur
Noir et blanc
Signature

Monogrammé en bas à droite

Autre·s mention·s sur l’illustration
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Autre·s mention·s en marge de l’illustration
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Remarques

Le titre fait partie intégrante de l'illustration


Image de comparaison

A. Félix Vallotton, dessin définitif pour Hubertin, raide dans sa blouse noire, 1921, encre de Chine sur papier vélin, 24,8 x 16 cm, collection particulière

Crédit photographique : © Tous droits réservés

Droits : Réservés


Livre de raison

Non cité

Livre de comptes

Non cité

Honoraires
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Bibliographie
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Reprise·s
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Liens
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Fiche liée