No catalogue 013002
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
Autonome
Ce dessin et sa légende évoquent une mère qui pleure sa fille décédée, ou plutôt ce qu’elle perd par ce décès, probablement une source de revenus dont la nature est peut-être à chercher du côté de la prostitution. Vallotton procède par allusion, à l’adultère dans le premier dessin livré au Courrier français, à la prostitution ici. Comme pour l’infidélité, la fin du XIXe siècle regorge de représentations littéraires et artistiques de la prostitution.
À la même époque, la presse s’engage sur le sujet de la prostitution des mineur·e·s. Le 13 avril 1894, L’Écho de Paris relate l’affaire d’une fillette prostituée par sa propre mère. Et par un article intitulé « La Syphilis et la prostitution » paru en 1894 dans la Revue de médecine légale, on apprend que « […] les mineures constituent à Paris un des éléments très importants de la prostitution clandestine […] » (p. 315).
Dessin de F. Vallotton
1894LRZ178
«misère de ce monde, dessin»
1894
«misère de ce monde. dessin p le Courrier Français 75»
St-James, 1979, no 5