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Illustrations de périodique

No catalogue 014099


Crédit photographique : © Hahnloser/Jaeggli Stiftung, Winterthour (photographie : Reto Pedrini)

Droits : Réservés


Octave Mirbeau

Titre
Octave Mirbeau
Légende
Sujet
Octave Mirbeau

Parution dans
Numéro
Date
1900 (1 Juin)
Page
p. 193
Emplacement
Corps du périodique
Relation illustration-texte

Commentaire

Octave Mirbeau (1848-1917) est un écrivain, critique d’art et journaliste français. C’est probablement dans le cercle de La Revue blanche que Vallotton a fait sa connaissance. Leur rencontre a donné le jour à une amitié de plus de vingt ans.

Ce masque dessiné par Vallotton clôt la publication en feuilleton – voir les numéros de La Revue blanche du 15 janvier au 1er juin 1900 – du roman de Mirbeau Le Journal d’une femme de chambre. Sa source iconographique est une photographie anonyme de Mirbeau vers 1895, reprise notamment en 1922 dans le numéro 9 des Cahiers d’aujourd’hui consacré à Octave Mirbeau (p. 157).

Dans une lettre à Vallotton datée du 4 août 1897, Remy de Gourmont dresse une liste des écrivains pressentis pour une seconde série du Livre des masques. Mirbeau y figure (voir ici), mais il ne sera finalement pas retenu.

Dans La E 628-E8, son récit d’un périple en automobile à travers l’Europe paru chez Fasquelle en 1907, Mirbeau consacre un passage à Vallotton (p. 441). Il a aussi préfacé élogieusement le catalogue de la première exposition personnelle de l’artiste à la Galerie Druet, en janvier 1910 (« Sur M. Félix Vallotton », in Exposition de peintures de Félix Vallotton, cat. exp., Paris : Galerie Druet, 1910, pp. 3-11).

Vallotton, pour sa part, a peint deux portraits de son ami écrivain : Octave Mirbeau, 1902, huile sur carton, 75 x 66 cm, Musée de Grenoble [Ducrey, 2005, no 411]) et Octave Mirbeau avec son chapeau, 1908, huile sur toile, 61 x 50 cm, collection particulière [Ducrey, 2005, no 670].

Très affecté par la mort de son ami, Vallotton écrit à son frère Paul le 20 février 1917 : « J’ai enterré hier le pauvre Mirbeau, c’est un gros chagrin pour moi, et bien qu’il fût depuis longtemps très affaibli une perte profonde. Il m’aimait beaucoup, ce qui en faisait pour moi un oiseau rare, et je le lui rendais de mon mieux. » (Documents, vol. III, p. 152).

Katia Poletti


Format
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Composition
Flottante
Couleur
Noir et blanc
Technique de reproduction
Dessin reproduit par procédé photomécanique
Gravure/photogravure
Non spécifié
Signature
Monogrammé en bas à droite
Autre·s mention·s sur l’illustration

Autre·s mention·s en marge de l’illustration

Autre·s mention·s dans la publication

«Illustrations / Félix Vallotton: Octave Mirbeau», dans la table du tome XXII

Remarques


Image de comparaison
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Livre de raison

Non cité

Livre de comptes

Non cité

Honoraires
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Bibliographie
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Reprise·s
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Liens
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Fiche liée
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