En relation avec le texte de Paul Adam, « L'Essai de vivre », pp. 76-86.

Ulrich de Silbershausen s’exerce à photographier les cygnes, apprend-on dans la nouvelle de Paul Adam, et c’est devant leur spectacle que Bertha de Stittburg lui a donné un rendez-vous clandestin. Vallotton illustre le passage suivant : « […] les cygnes, plus que chaque jour, lui précisèrent le vœu de glisser ainsi sur la surface d’une vie limpide, semblable à la clarté du lac étendu entre ses rives heureuses. […] Selon l’espoir, Ulrich de Silbershausen attendait devant les jeux des cygnes se poursuivant et fendant l’eau, l’aile offerte à la brise, tels que des nefs dont s’enfleraient les voiles blanches […]. » (p. 80).

Le cygne est donc à la fois littéral et symbolique dans ce passage, ce que Vallotton se plaît à reproduire dans le dessin de deux palmipèdes insouciants.

Exemplaire des dix-huit illustrations de type narratif que l’artiste livre à la Revue franco-américaine (à ce propos, voir ici) et l’un des douze dessins illustrant le feuilleton de Paul Adam intitulé « L’Essai de vivre » (à ce propos, voir ici), la vignette de Vallotton est reprise sans texte dans Der Bunte Vogel von 1897 (1896) de Otto Julius Bierbaum.

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Otto Julius Bierbaum, Der Bunte Vogel von 1897. Ein Kalenderbuch, Berlin 1896, p. 109.