En relation avec le texte de Paul Adam, « L'Essai de vivre – Deuxième partie », pp. 80-92.

La suite du feuilleton inachevé de Paul Adam narre le sentiment amoureux qui s’émousse et le mariage arrangé au profit des intérêts politiques. On retrouve Bertha de Stittburg et ses cinq sœurs, leur gouvernante Madame Bläde et le vieux prince de Stittburg, acteur plus impliqué qu’il n’y paraissait dans l’avenir marital de sa petite-fille. Le titre de la nouvelle prend par ailleurs tout son sens puisque la protagoniste principale, alors âgée de bientôt dix-huit ans, ne cherche qu’à goûter les sensations de la vie, amoureuse en particulier : « Je voudrais essayer de vivre... de tout sentir, de tout comprendre ; ... Tout sentir […] » (p. 83). Son grand-père est non seulement un allié bourru, ayant gardé les impertinences de sa descendante secrètes vis-à-vis des parents de celle-ci, mais il se révèle aussi un stratège expérimenté : c’est lui qui orchestre le mariage entre Bertha de Stittburg et Ulrich de Silbershausen, dans l’intérêt seul de l’enrichissement et la pérennisation de sa maison. Vallotton illustre ici l’un des tournants de la nouvelle, lorsque Bertha de Stittburg lit les missives envoyées d’outre-mer par son soupirant.

Toutes les images sont exemplaires des dix-huit illustrations de type narratif que Vallotton livre à la Revue franco-américaine (à ce propos, voir ici) et constituent les douze dessins illustrant « L’Essai de vivre » (à ce propos, voir ici).

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