No catalogue 038008
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)
Droits : Réservés
Le Noyé
Le Noyé
En relation avec Victor Barrucand, «Le Noyé», pp. 49–54.
Le texte fait référence au dessin de Vallotton dans le passage suivant (Victor Barrucand [1864-1934] imagine les propos des badaud·e·s) : « On l’a repêché presque tout de suite, avec une gaffe. / – Il était mort ? / – Comme vous voyez. / – Mauvaise raison : on a vu des noyés qui… / – Celui-ci avait bu. / – Ah, s’il avait bu ! / – Pour une fois que le camarade a mis de l’eau dans son vin, ça ne lui a pas réussi. / – Respectez la mort, jeune homme. / – Regarde, Mélie, comme il a la peau sale. / – Et les cheveux. / – Il est vaseux. / – C’est pas la mort qui m’impressionne, moi, c’est les pompes funèbres. / – Dégagez, dégagez. » (p. 51).
Sur le même thème, Vallotton a fourni le 6 mai 1894 le dessin L’Épave au Courrier français et a réalisé la même année la xylographie Le Suicide (Vallotton et Goerg, 1972, no 143).
Monogrammé en bas à droite
Voir fiches liées
Voir fiches liées
Abélès, 1999, p. 316.
Solange Vernois, «Arrêt sur image et ironie de l’existence. Le Noyé, gravure de Félix Vallotton, texte de Victor Barrucand», in Corps submergés, corps engloutis. Une histoire des noyés et de la noyade de l'Antiquité à nos jours, sous la dir. de Frédéric Chauvaud, Paris : Créaphis, 2007, pp. 165–175.