En relation avec le poème de Otto Julius Bierbaum, «Maestro Tod», pp. 213-215.

Ce dessin qui reproduit quatre mains en mouvement, semblant applaudir, apposées sur un aplat irrégulier de couleur noire, est d’abord paru dans la Revue franco-américaine en août 1895. (Les informations relatives à cette illustration se trouvent dans la fiche de la publication initiale.)

Dans la présente publication, la vignette fait office de cul-de-lampe, à la page 215, où elle souligne la fin d’un poème de Otto Julius Bierbaum intitulé « Maître mort » (« Maestro Tod »). Il y est question d’une soirée de danse extatique, procurant un sentiment de bonheur absolu, tout en rappelant que la vie est passagère. On peut constater une certaine interaction ou complicité entre le texte et le dessin de Vallotton, même si ce dernier n’a pas été créé par rapport au premier. Leur confrontation confère à chacun une nouvelle dimension expressive : les mains qui s’animent semblent rythmer la danse endiablée.

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