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No catalogue 115000

Gustave Flaubert, Trois contes. Œuvres complètes illustrées de Gustave Flaubert, Paris : Librairie de France, 1924, première de couverture

Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : Philipp Hitz)

Droits : Réservés


Trois contes


Titre

Trois contes

Sous-titre

Œuvres complètes illustrées de Gustave Flaubert

Auteurs-autrices
Gustave Flaubert
Éditeur
____
Mentions relatives à l’illustration

« Un Cœur simple. Illustrations de Félix Vallotton – Hérodias. Illustrations de René Piot – La Légende de St. Julien l'hospitalier. Illustrations de Antoine Bourdelle » en première de couverture et en page de titre


Type d’ouvrage
Livre
Genre
Recueil de contes
Langue·s
Français

Lieu de publication
Paris
Maison d’édition

Librairie de France

Collection
____
Date de parution
1924
Type d’édition
Édition originale
Remarques

Les dessins sont réalisés en septembre 1921.


Commentaire

Gustave Flaubert (1821-1880) publie les trois nouvelles qui composeront le recueil Trois Contes (Paris : Georges Charpentier, 1877) dans plusieurs revues et sous forme de feuilleton. Ainsi, « Un Cœur simple », qu’illustrera Vallotton dans une édition ultérieure du recueil en 1924 aux éditions de la Librairie de France, paraît en sept épisodes dans Le Moniteur universel. Flaubert y narre la vie d’une fille de ferme, Félicité, dont la vie est aussi humble qu’elle est longue, au service de la bourgeoisie normande et à la merci d’aléas affectifs qui déroutent ses relations amoureuses, amicales et familiales. Deux autres contes complètent l’ensemble, « La Légende de St. Julien l’hospitalier » et « Hérodias ».

La commande faite à Vallotton remonte à 1921, de même que l’exécution des dessins puisqu’il consigne dans son Journal, à la date du 25 septembre, la remarque suivante : « Achevé trois dessins pour illustrer ‹ Un cœur simple ›. Pauvre travail mais à quoi je dois de la reconnaissance, car il a fixé mon attention, et m’a pour quelques heures retenu des épouvantes. En ce moment je suis dans mon atelier, lourd de silence ; mon bagage ne pèse pas beaucoup, mais il y a tout de même quelques réussites là-dedans » (Documents, vol. III, p. 289). Aucun autre détail de la commande – faite par les éditeurs F. Sant’Andrea et L. Marcerou ? Pour quels honoraires ? Avec quel dialogue entre 1921 et 1924 ? – n’est connu. Relevons que Vallotton signe l’illustration du premier conte du recueil, aux côtés d’Antoine Bourdelle (1861-1929) et René Piot (1866-1934) pour les deux autres textes. Leurs noms paraissent en couverture du livre ainsi qu’en page de titre.

Alors que les planches fournies par Bourdelle et Piot sont colorées, les trois pleines pages de Vallotton relèvent d’une typologie désormais classique pour lui, à savoir l’illustration tracée à l’encre noire et cernée d’un cadre orthogonal. De cette composition maintes fois éprouvée se distinguent néanmoins deux procédés esthétiques récents, à savoir l’imitation du crachis lithographique dans le traitement des ombres et des reliefs en arrière-plan, et le traitement appuyé du pourtour des figures qui en émergent plus fantoches que jamais.

Sarah Burkhalter

Illustrations liées

Imprimeur·s
Imprimerie Sainte-Catherine, Bruges
Dimensions
19,0 x 23,9 cm
Nombre de pages
110
Notes sur l’édition

Tirage courant sur papier d'édition : nombre d'exemplaires inconnu

Prix de vente : 30 francs

Reliure : brochée


Technique de reproduction des illustrations
Dessin reproduit par procédé photomécanique
Gravure/photogravure

non spécifié

Papier (pour les illustrations)

Papier d'édition


Image de comparaison
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Livre de raison

Non cité

Livre de comptes

Non cité

Honoraires
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Bibliographie
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Liens
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Localisation du document décrit
Lausanne, Fondation Félix Vallotton

Notes
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