En relation avec Tristan Bernard, «Le Panier à salade», pp. 153–158.

Dans son texte, Tristan Bernard (1866-1947) évoque tous les larcins de la famille Oural, de la veuve à ses trois enfants. Le texte fait référence au dessin de Vallotton dans le passage suivant : après s’être fait détrousser par la veuve Oural, un monsieur âgé, « […] ne sachant à qui faire part de ses impressions, se rendit au poste de police. Le lendemain matin, le commissaire du quartier fit visite à madame Oural, et dressa l’inventaire de quelques objets mobiliers. Puis il s’entretint avec toute la famille, leur indiqua, au cours de la conversation, l’adresse d’un excellent photographe, un nommé Bertillon, chez qui il s’offrit à les conduire. / Voilà pourquoi toute la famille Oural, après un court séjour au poste de police, monte dans une grande voiture, attelée de deux forts percherons. » (p. 158).

Sur le sujet du panier à salade – voiture destinée à transporter prévenu·e·s ou prisonnier·ère·s –, Vallotton a dessiné en 1895 pour le livre Le Grand Trimard de Zo d’Axa (1864-1930), une illustration qui n’a pas été retenue.

Monogrammé en bas à droite

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