No catalogue 051098
Crédit photographique : © Fondation Félix Vallotton / SIK-ISEA (photographie : François Doury)
Droits : Réservés
« Mais si c'est la guerre, eh bien! ce sera la guerre ! » / François Coppée (Gaulois du 5 juillet).
« Mais si c'est la guerre, eh bien! ce sera la guerre ! » / François Coppée (Gaulois du 5 juillet).
François Coppée
Autonome
Après avoir réalisé trois portraits de l’antidreyfusard François Coppée (1842-1908 ; sur ce point, voir ici), Président de La Ligue de la patrie française, Vallotton le représentera encore sur quatre couvertures du Cri de Paris : le 15 janvier 1899, le 9 juillet 1899, le 28 janvier 1900 et le 26 août 1900.
Alors que se prépare le procès de Rennes – où Alfred Dreyfus est jugé à nouveau par un conseil de guerre, cinq ans après sa première condamnation –, Coppée vitupère, le 5 juillet 1899, dans l’article intitulé « Cocardier ! »» à la une du Gaulois: « Si l’on dénonce de nouveaux traîtres, on les châtiera. Si une brèche est faite à notre défense militaire, soit, on se mettra tout de suite à l‘œuvre pour la réparer. Enfin, si c‘est la guerre… oh ! Qu’ils soient maudits, les fous et les scélérats qui nous auront réduits à cette extrémité, et que le sang de nos enfants les étouffe !… Mais si c’est la guerre, eh bien ! ce sera la guerre ! ».
Cette exclamation sert de titre au dessin, dans lequel Vallotton représente ironiquement Coppée en va-t-en guerre, poing gauche brandi en signe de lutte et obus dans la main droite, mais vêtu de sa robe de chambre et chaussé de charentaises.
Monogrammé en bas à gauche
Dessin de Félix Vallotton
A. Félix Vallotton, dessin définitif pour « Mais si c'est la guerre, eh bien ! ce sera la guerre ! », 1899, encre de Chine et rehauts d'aquarelle sur papier, 25 x 20 cm, collection particulière
Crédit photographique : ____
Droits : ____
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St-James, 1979, no 70
Morel, 2002, p. 27
La Revue blanche, tome XIX, no 148, 1er août 1899 (pages d'annonces).