No catalogue 106000
Octave Mirbeau et al., Cézanne, Paris : Bernheim-Jeune, 1914, page de titre
Crédit photographique : © Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève, photographe: Flora Bevilacqua
Droits : Réservés
Cézanne
Cézanne
« Nomenclature des planches / Planche I Eau-forte originale de Cézanne. / Planche II Lithographie originale d'Edouard Vuillard, d'après un portrait de Cézanne par lui-même. / Planche III Lithographie originale de Pierre Bonnard, d'après un tableau de Cézanne. / Planche IV Lithographie originale de Maurice Denis, d'après un tableau de Cézanne. / Planche V Lithographie originale d'Henri-Matisse, d'après un tableau de Cézanne. / Planche VI Lithographie originale de K.-X. Roussel, d'après un tableau de Cézanne. / Planche VII Dessin de Paul Signac, d'après un tableau de Cézanne. / Planche VIII Dessin de Félix Vallotton, d'après un tableau de Cézanne. […] » en pages 60-62
Bernheim-Jeune, éditeurs
Publié chez Bernheim-Jeune en 1914, une année avant l’Album national de la Guerre, cet album édité en hommage à Paul Cézanne (1839-1906) comprend une préface d’Octave Mirbeau ; une note des éditeurs Josse et Gaston Bernheim, beaux-frères de Vallotton ; une biographie de l’artiste par Théodore Duret ; un texte de Léon Werth ; et des « Notes sur le monument Cézanne » par Frantz Jourdain. Suivent, tous exécutés d’après des tableaux de Cézanne, cinq lithographies (par Édouard Vuillard, Pierre Bonnard, Maurice Denis, Henri Matisse, Ker-Xavier Roussel), deux dessins (par Paul Signac et Félix Vallotton), puis cinquante reproductions d’œuvres de Cézanne.
Peut-être est-ce pour éviter la parution simultanée de deux albums consacrés au maître d’Aix qu’Ambroise Vollard a repoussé à 1915 la publication de sa monographie Paul Cézanne, pourtant achevée d’imprimer en septembre 1914. Vallotton la reçoit des mains de l’auteur en juin 1915 et note dans son Journal : « Hier, Vollard m’a apporté son Cézanne que j’ai lu d’une traite. Le livre est beau, sera utile, et est amusant par sa ton anecdotique et goguenard. Sa lecture n’ajoute rien à l’idée que je m’étais faite de l’homme, et à mon opinion sur sa peinture. Cézanne fut un homme nécessaire à tous points de vue ; il fallait cet exemple pour remettre les choses au point, et grâce à lui chacun a pu faire un petit retour sur soi-même, sur les moyens de la peinture, sur l’art en général, sur l’existence et sur ‹ le succès ›. On n’est pas tenu pour conclure d’adopter le ‹ genre › Cézanne ; mais lorsqu’on se livre à un petit repassage de ses idées, qu’on regarde de plus près la nature, sa palette et ses outils, il ne peut pour chacun qu’en ressortir du bon. Cézanne aura peut-être rendu des services immenses à des peintres dont l’œuvre sera diamétralement l’opposé de la sienne. » (Documents, vol. III, pp. 74-75).
Vallotton s’est également exprimé sur Cézanne dans sa critique du Salon d’automne de 1907 parue dans La Grande Revue le 25 octobre 1907. (Sur ce point, voir Koella et Poletti, 2012, pp. 126-129, 168-170 et 197. Sur Vallotton et Cézanne, voir aussi Ducrey, 2005, vol. I, pp. 78-79.)
« Le tirage de cet album est limité à six cents exemplaires :
100 sur japon numérotés de 1 à 100
100 sur vergé d'Arches numérotés de 101 à 200
400 sur papier à grain numérotés de 201 à 600 »
non spécifié
Papier à grain
Non cité
Non cité
Exemplaire no 222