« Illustrations de Vallotton » en première de couverture ; « Illustrations de F. Vallotton » en page de titre

Voir l'annonce parue le 13 mars 1897 dans Le Rire (voir commentaire)

Il s’agit du premier titre paru dans la « Petite Collection du ‹ Rire › ». Tristan Bernard (1866-1947) et Félix Vallotton collaborent alors tous deux au journal humoristique Le Rire. L’histoire séquentielle Une affaire d’or, parue dans ce périodique le 13 juin 1896, inaugure la collaboration entre l’auteur et l’illustrateur et préfigure les Contes de Pantruche. Auparavant, en 1894, Vallotton avait illustré de masques Le Chasseur de chevelures, supplément de La Revue blanche créé par Bernard. Par ailleurs, suite à la parution d’Une affaire d’or, les contributions de Vallotton disparaissent du périodique Le Rire durant un an et demi, jusqu’au 8 janvier 1898. Sa collaboration aux éditions du Rire est consacrée tout entière aux 53 dessins destinés aux Contes de Pantruche.

Le 13 mars 1897, Le Rire annonce en page 10 : « Pour paraître en mars / Petite collection du Rire / Sous ce titre paraîtra chaque semaine un petit volume de 130 pages in-16 grand jesus, abondamment illustré par les principaux dessinateurs du Rire. Le 20 sera mis en vente / SUR LA LISIÈRE / Par Tristan Bernard / Illustrations de Vallotton / Des volumes de Willy, Alphonse Allais, Auriol, Dépaquit, Goudezki, Veber, suivront. »

La parution est effective le 27 mars 1897, comme l’atteste Le Rire en page 9 (« Vient de paraître »). À propos de la collection, on peut lire : « Sous ce titre paraîtra régulièrement une série de volumes de nos auteurs les plus gais et les plus aimés du public […] Ces volumes sont illustrés par les principaux dessinateurs du Rire : L. Métivet, Vallotton, Hermann-Paul, etc. » Ce texte paraît également en quatrième de couverture.

L’ensemble des illustrations sont de Vallotton, à l’exception d’un portrait-charge de Tristan Bernard par Charles Léandre (1862-1934) placé en frontispice, en regard de la page de titre. Le titre initialement prévu était Sur la lisière. Dans une rubrique intitulée de la sorte dans le quotidien Le Journal paraissent, en 1894 et 1895, des contes de Tristan Bernard. Le titre finalement retenu comporte le mot « Pantruche », composé de « Pantin » et du suffixe « -uche » ; Pantin étant aux XVIII^e et XIX^e siècles le surnom donnée par le peuple à la ville de Paris.

Le recueil rassemble 27 textes humoristiques et loufoques pour lesquels Vallotton exécute un total de 53 dessins (pour 24 textes). Les illustrations s’insèrent dans le corps du texte, la plupart du temps dans le passage qu’elles concernent. Toutes sont flottantes, aucune n’est monogrammée. Seuls trois textes ne sont pas illustrés : Le Collectionneur (pp. 10-13), À la guerre (pp. 33-35) et La Girafe, le perroquet, la sarigue et les deux employés de la Compagnie des omnibus (pp. 60-63).

Aucun des dessins originaux n’a été repéré à ce jour.

Tirage courant sur papier d'édition : nombre d'exemplaires inconnu

Prix de vente : 60 centimes

Reliure : brochée

1897LRZ328

« Dessins p les contes de Pantruche »

1897

« Dessins p les Contes de Pantruche au Rire 200 »

Hermann, 1996, pp. 382–383

Le livre est consultable sur Internet Archive.